3 questions pour te mettre en action
Est-ce que ça t’arrive de vouloir faire quelque chose mais de ne pas y arriver. Du tout. Par exemple, tu VEUX te remettre à la course à pied. Tu en as envie. Tu as plein de bonnes raisons de le faire : courir, c’est bon pour ta santé, ça te permet de manger un petit barbecue en plus dans l’été sans culpabiliser, et même tu es super contente une fois que tu foules le bitume avec tes basket. Mais tu n’y arrives pas. Tu as ta motivation sur le bout de ta langue, mais elle ne franchit jamais la barrière… Tu ne te mets pas en action ! Aujourd’hui, tu vas voir que tu peux stimuler ta motivation. Ou laisser tomber, mais pour mieux !
Pourquoi et pour qui tu veux le faire ?
J’ai longtemps souhaité reprendre le jogging… justement. A une période de ma vie, j’ai ressenti tellement de bien-être chaque fois que je montais sur un tapis de course. Comme un shoot de pure zénitude. Une sensation presque planante qui m’a permis de supporter certaines choses compliquées (un certain manager compliqué, je devrais dire !). Quelques années après (il y a deux ans en fait !) je me suis dit : mais pourquoi je ne cours plus ?! Je m’apprêtais alors à quitter un job qui ne me correspondait plus du tout. Ce qui faisait que j’avais en permanence une espèce de boule de stress qui montait et descendait, et parfois me submergeait comme une vague déchaînée sur l’Océan Atlantique.. Je me suis alors dit : mais c’est bien sûr, je DOIS reprendre le jogging ! Tu sais, pour retrouver cette sensation de zen, pour évacuer le stress, pour retrouver un peu plus de plaisir dans ma vie. Et jamais, jamais, jamais, je n’ai réussi à monter sur mon tapis (enfin si 2 fois, en 6 mois, autant dire jamais) ! Pourquoi ? Parce que depuis 2 ans, j’avais rencontré le yoga, une discipline que je pratique toujours au quotidien avec une joie absolue, et qui m’apporte tellement ! Le jogging, qui avait été si puissant auparavant est maintenant comme une étoile dans une autre galaxie, à des années-lumière, qui scintille faiblement. En réalité, je n’avais plus aucune envie de courir, ni aucun besoin de courir (le shoot de zénitude, je l’ai avec le yoga), ni aucune attirance pour le fait de courir. Tu vois où je veux en venir ? Quand tu veux faire quelque chose, sans y parvenir, quand la motivation manque, demande toi POURQUOI tu veux le faire ? Est-ce que ça vient bien de toi, maintenant ? Est-ce que c’est parce que « ce serait bien » ? (oui, cette phrase implique que ce sont les autres qui pensent ça, mais que ce n’est pas forcément adapté pour toi) Parce qu’on subit tous des influences, qui pénètrent nos cerveaux comme des petits parasites invisibles et n’en sortent plus… Si ce n’est pas pour toi que tu veux faire une chose… la motivation ne viendra pas. Ou peu. Ou par intermittence, comme une ampoule qui clignote… Dans mon cas, je crois qu’à force d’entendre que le jogging est un « vrai sport » (comparé au yoga perçu comme très doux) avec plein de bienfaits pour la santé, je me suis auto-persuadée que ce serait bien pour moi de reprendre… alors que j’avais déjà tout ce qu’il me faut avec la pratique du yoga !3 questions pour trouver ta motivation
Repense à cette chose pour laquelle tu n’arrives pas à te motiver. Tu cherches à perdre du poids, à lancer ta boîte, à prendre rendez-vous avec ton boss, à prendre des informations sur une formation qui pourrait te changer la vie, à recontacter une ancienne connaissance qui pourrait te donner des pistes d’emploi, à postuler à un autre job… Mais tu n’y arrives pas. Tu dois te poser ces 3 questions :➤ Pourquoi et pour qui je cherche à faire cette chose que je n’arrive pas à faire ?
Ton manque de motivation ou le fait de ne pas arriver à mettre en action une motivation peut donc être dû à un « pourquoi » erroné. C’est ce qu’on a vu dans le premier paragraphe. Tu dois savoir pourquoi tu veux faire quelque chose, et si ça vient de toi, ou d’une intention un peu extérieure. Si c’est une chose qui t’importe actuellement.➤ Est-ce que cette action est bien en accord avec mes objectifs, mes besoins et mes valeurs présents ?
Ca paraît évident. Mais ça ne l’est pas tant que ça. Si tu as décidé de perdre du poids, que tu es une personne dont les valeurs sont l’écoute, le soin, l’authenticité, que crois-tu qu’il va se passer si tu choisis de te lancer dans ces programmes à la mode qui combinent «HIIT » (des séquences de sports courtes mais super intenses) et de régime super-protéinés ? Réponse : tu auras l’impression de brusquer ton corps, d’essayer de le plier à tes actions qui ne sont pas naturelles. Ce qui ira à l’encontre de tes valeurs d’écoute, de soin, d’authenticité. Dans cet exemple, tu aurais plus de chances de trouver ta motivation avec un programme doux, progressif, axé santé. Vois-tu où je veux en venir ? Je reprends mon cas et ma tentative ratée de reprendre la course à pied. Courir appartient à une vie passée, où cette action me procurait ce qu’il me fallait comme zen-attitude… mais je suis à un autre moment de ma vie. Au présent, ça n’est pas ce qui correspond à mes besoins. Et mes objectifs de zénitude sont déjà comblés par la pratique du yoga. Or la motivation se conjugue toujours au présent ! La mise en action se conjugue au présent.➤ Est-ce que cette action est réaliste ?
Comme moi, tu dois souvent entendre : « il faut rêver grand ». Oui ! D’accord à 100% ! Mais rêver grand ne veut pas dire avoir tout de suite des objectifs démesurés. Un rêve, ça se bâtit petit pas par petit pas. Je te renvoie d’ailleurs vers cet article pour y trouver quelques astuces pour fixer des objectifs réalistes ! Observe ce truc que tu n’arrives pas à faire, cette motivation qui t’échappe comme un petit poisson visqueux que tu n’arrives pas à attraper. Est-ce que l’action que tu veux faire est bien réaliste ? Est-ce qu’elle n’est pas trop surdimensionnée pour le moment ? Ou au contraire… trop facile à réaliser ? Puisqu’on est dans le sport aujourd’hui, je repars sur la motivation sportive. Mon amie Laure est en surpoids depuis longtemps. Elle ne fait pas de sport, elle déteste ça. Elle mange par ailleurs sainement et avec plaisir. Un jour, juste avant ses 40 ans (non, ce n’est pas innocent, ce chiffre !) elle a voulu «se prendre en main» (c’est pas moi qui le dit, c’est elle). Alors elle choisit justement de se mettre à la course à pied. Comme ça, direct. Avec un objectif de courir 15 minutes sans s’arrêter. Tu vois ce qu’il y a de dément à ne pas avoir fait de sport depuis 20 ans et à avoir comme objectif de courir 15 minutes directement ? Oui, l’action envisagée était complètement irréaliste. En plus, ça l’empêchait d’être satisfaite d’une action plus terre à terre, et efficace sur le long terme, comme courir 1min, alterné avec marcher 3 min, le tout pendant 15 minutes. Choisir l’option « courir 15 minutes » l’a déprimée… elle a perdu sa motivation en une semaine. Si elle avait choisi l’action « courir 1min, alterné avec marcher 3 min, le tout pendant 15 minutes », il est possible que sa motivation ait perduré. Qu’elle ait continué. Qu’elle ait même entamé un cercle vertueux de satisfaction qui lui aurait permis de recommencer avec plaisir tous les jours. Ah tiens le plaisir…. Je te propose de discuter plaisir et motivation dans un futur article… Parce qu’il y a tellement de choses à dire encore sur la mise en action. Et les petits trucs à mettre en place pour trouver sa motivation. Et réussir ses objectifs. Si tu veux travailler sur ta motivation et sur tes objectifs, pense au coaching ! C’est un moyen efficace de poser de bons objectifs, et les bonnes actions pour y parvenir. Parole de coach et de coachée ! PS : au fait, pour en finir sur cette histoire de course à pied, c’est lors d’un coaching que j’ai réalisé que je courais bien après quelque chose avec ma reprise de la course à pied. En réalité, c’était un genre de tour de mon cerveau (enfin de moi-même !) qui se focalisait sur une chose inutile pour ne pas voir mon problème principal : décider de quitter ou non mon job !