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Aujourd’hui j’aborde un sujet personnel et délicat… en lien avec les tsunamis de la vie, plus encore qu’en lien avec l’entrepreneuriat.

Début avril, ma mère s’est retrouvée à l’hôpital, avec un cancer généralisé en phase terminale.

3 semaines après, elle est décédée.

Pendant ces semaines, j’ai tout arrêté.

J’ai annulé tous mes accompagnements.
Je n’ai fait aucune communication.
Je n’ai même pas regardé une seule fois mes outils professionnels.

Je commence à écrire cet article le 23 mai.

Et je suis encore comme hébétée, et incertaine de cette nouvelle réalité.

Et je n’ai pas repris le travail.

Pourquoi cet article ?

Parce que j’ai envie de me remettre doucement à écrire.

La raison très perso.

Parce qu’on ne parle pas beaucoup des conséquences du deuil quand on est solopreneure et que tout repose sur nos épaules.

Alors ce témoignage t’intéressera peut-être aussi.

Et aussi parce que des interrogations immenses sont arrivées à cette occasion.

Pas vraiment de nouvelles interrogations.

Plutôt des questions qui sont devenues d’un coup plus criantes… un peu comme ces moustiques qu’on balaie d’un revers de la main, jusqu’à ce que les piqûres se multiplient, que ça enfle et que ça fasse vraiment mal.

Cet article, c’est ma chronique de cette période de deuil en tant qu ‘entrepreneure.

Bien sûr, la remise en question qui va avec.

Rien à voir avec mes articles habituels… d’où le changement de mise en page.

Cet article est appelé à être aussi en vrac que mon cerveau… je publierai au fil de l’eau et il grandira au gré de mes idées vagabondes.

Solopreneure au cerveau en rade

Dans mon cas, mon business dépend entièrement de moi.

De ma motivation. De mon énergie.

Et c’est un choix.

J’ai fait ce choix de développer des accompagnements privés, et à la marge quelques coachings de groupe.

Parce que j’ADORE vous voir débloquer une situation, prendre confiance en vous, vous éclater à atteindre vos objectifs.

Parce que j’adore échanger avec vous.

J’avais déjà une conscience aiguë des difficultés de ce business model, puisque j’ai une maladie chronique qui m’oblige souvent à adapter mes horaires.

Autrement dit, j’ai déjà eu le cerveau en rade auparavant ‘grâce’ à ma santé.

Mais le deuil, c’est différent (pour moi, et maintenant, en tout cas).

Il y a cette hyper émotivité qui me scie les pattes à chaque instant.

Par hasard, la fête des mères approche et tout autour de nous parle de relations mères/filles, depuis la moindre pub Instagram jusqu’aux vitrines dans Paris.…

Et je peux aussi bien éclater en sanglots (dans la rue, devant mon Instagram…) que passer outre.

Inutile de me demander pourquoi je suis tantôt tristesse profonde, tantôt sans réaction.

Ca appuie juste ce truc qui me semble particulier au deuil : de façon traître, mes pensées sortent soudain des rails et je pense à un trait de ma mère, à un moment qu’on ne vivra pas ou à une conversation qu’on aurait voulu poursuivre.

Aucune logique là dedans.

Juste l’émotion et le corps qui évacue.

A d’autres moments, moi et mon cerveau, on essaie de se “changer les idées” et de reprendre le contrôle;

Et alors, je ne sais pas pourquoi mais travailler ne fait pas l’affaire.

Voici ce qui me change vraiment les idées (momentanément) : faire l’état des lieux complet de la recherche sur l’homo erectus (oui, oui, l’homme préhistorique) ou se rappeler que le cinéma c’était chouette et qu’avec le Covid j’ai arrêté de pratiquer, alors hop, on y retourne, aller voir la mer…

Et puis, je vis indépendamment de ma volonté beaucoup de remises en question métaphysiques (ou philosophiques ?).

Bref, mon cerveau fait comme il peut pour avancer avec ce corps chamboulé d’émotions qui pleure et qui développe des douleurs qui vadrouillent de la tête au pied d’un jour à l’autre.

En attendant je suis indisponible pour travailler.

Le solo dans « solopreneur »

Je ne t’apprends rien : en tant que solopreneure, je dois me motiver seule, je dois faire seule, je dois projeter seule.

Et ces fonctions ne sont pas vraiment disponibles en ce moment.

Vraiment pas.

(j’entends par là : ce n’est PAS une question de volonté, c’est une absence de désir et un problème dans ma capacité d’attention)

Alors je ne peux pas faire autrement… que de ne pas faire.

J’imagine que si quelqu’un d’autre me donnait une liste de tâche à faire, ça m’oterait une sacrée épine du pied… et je pourrais m’y mettre.

Mais non, je suis solopreneure 🙂

Ce qui est bizarre, c’est que pendant mes épisodes de soucis de santé, c’était l’inverse.

Mon entreprise me donnait une telle motivation à en sortir, à aller mieux.

Je faisais, je produisais.

Complètement au ralenti.
(et avec des résultats absolument mitigés… mais l’important, c’est que ça me donnait un but)

Aujourd’hui : nada !

Probablement parce qu’après un peu plus de 5 ans d’entrepreneuriat, je me posais déjà des questions

Et je vais revenir en en détail sur ces questionnements parce que la seule épiphanie que j’ai eu, ce sont des éclairs de clarté au sujet de ce qui me pèse dans mon activité.

Bref, j’ai l’impression que ce moment flottant et comme en incapacité est propre au deuil.

Comme si la mort plutôt soudaine d’une personne aussi proche rendait le reste dérisoire.

Et forçait à déconstruire nos idées sur la vie.

Peut-être aussi que je fais un genre de crise de la pré-ménopause précipitée par les événements… parce que cette sorte de crise de sens me semble plutôt partagée !

J’avais déjà appris que parfois on peut SEULEMENT surfer sur la vague. Du mieux qu’on peut.

Même si c’est aussi inconfortable que précaire.

C’est peut-être juste ce que j’applique.

Ah justement, la précarité, c’est la première réflexion qui m’est venue avec le stress de ne pas réussir à me mettre au travail.

Entreprendre : liberté ou choix par défaut ?

Ce grand tsunami personnel me pousse à m’interroger davantage sur mon activité.

Depuis je pense encore plus à la fragilité de nos statuts.

Les différentes études (INSEE, Malt…) montrent année après année que le chiffre d’affaires moyen d’un micro-entrepreneur est inférieur au SMIC.

Autant dire que le revenu est encore nettement plus bas que le SMIC.

En un mot : la micro-entreprise est un système où la « réussite financière » n’est pas la norme !

Je passe sur les détails (sur le fait que, contrairement à une idée reçue, on cotise, sur les manquements de certaines caisses, sur la problématique du congé maternité… )…

Pour sauter tout de suite à la réflexion qui me turlupine le plus : je trouve qu’il y a, chez les solopreneures, une sur-représentation de femmes dans des situations peu compatibles avec le monde du travail salarié.

Des personnes qui ont des soucis de santé divers (comme moi), des personnes aidantes de leurs parents ou enfants, des personnes discriminées, des mamans solos qui ont des problématiques de garde, etc…

Finalement j’ai l’impression qu’on y retrouve des femmes – et des hommes – qui auraient besoin de PLUS de protection dans un statut au contraire plus précaire

Et ça me ramène à un problème plus général : celui du monde du travail.

Je ne cesse de m’interroger sur la dérive du salariat, qui est, d’après mes expériences, devenu un vrai freak-show où on pompe sans vergogne l’énergie des salariés en leur demandant sans cesse plus…

En face, je me dis qu’être solopreneure n’est pas tout à fait un choix.

Pas toujours.

Malgré le sentiment de liberté initial, notamment en termes d’organisation de son temps, je me demande si ce n’est pas souvent un choix “par défaut”.

Une situation que l’on embrasse avec enthousiasme parce que ça paraît mieux sur le coup… mais qui a de nombreux “coûts” cachés.

Et pour ceux qui sont en train de se dire : on ne peut pas avoir le beurre, l’argent du beurre etc…

Est-ce que c’est si lunaire de rêver à un monde du travail, côté salariat comme côté entrepreneuriat, mieux équilibré ?

Certains diront que c’est une réflexion de Gen Z :)…

Pas Gen Z du tout, ça fait 25 ans que je travaille… et c’est une réflexion qui me porte depuis mon 1er stage – dans un environnement ultra toxique, que j’ai retrouvé ailleurs à plusieurs reprises par la suite (je rappelle que j’ai eu 19 employeurs).

Depuis, je ne vois rien qui change vraiment en mieux.

A part des individus qui essaient, qui tentent autre chose, qui ne baissent pas les bras.

Qu’est ce que tu en penses toi ?

2023, une année « compliquée »

Je l’ai déjà mentionné – dans ma newsletter notamment : 2023 a été une année compliquée.

(c’est l’euphémisme pour « pas mal merdeuse »)

Beaucoup de mes projets ont capoté / n’ont pas pris.

Et pour discuter avec beaucoup d’entre vous, je dirais que je ne suis pas la seule

J’analyse la situation, d’abord avec 3 constats conjoncturels :

  • Une concurrence accrue… oui, on est davantage à faire la même chose.

Plus important : nos clients ont du mal à différencier qui est un bon professionnel et qui vend du vent.

Le business en ligne n’est plus “nouveau” après les booms du confinement.

Tout le monde a suivi un truc (pour faire ses cosmétiques, manger plus sain, créer un tunnel de vente ou changer de vie !!).

Et… on a tous été déçus par des formations ou des accompagnements qui ne délivrent pas du tout ce qui était promis… même quand le professionnel nous met sous les yeux des tas de “preuves” de sa crédibilité.

Alors aujourd’hui on est frileux.

Moi aussi, je m’arrache les cheveux pour savoir la crédibilité d’une personne… tout ce que je sais, c’est que la visibilité ou encore la multiplication des témoignages ne sont PAS des gages de sérieux (j’ai presque envie de dire : au contraire, mais n’exagérons rien !).

  • Des priorités financières revues.

Je te passe le laïus sur la crise, la guerre, etc… car tu sais aussi bien que moi qu’on fait tous attention à notre budget.

Non, ce n’est pas « bateau », c’est une réalité.

Qui touche tout le monde et n’explique pas tout à elle seule.

  • Une lassitude des formats en ligne

Je sens énormément de fatigue vis-à-vis de certains formats qui ont bien marché pendant le Covid.

MAIS tout me semble hyper aléatoire;

Tantôt on me dit qu’on veut du 1:1.
Et finalement bof.

Tantôt on me dit qu’on veut du groupe, associé à de l’individuel.
Et finalement bof.

Tantôt on me dit qu’on veut des ateliers courts et centrés sur une seule semaine.
Et finalement bof.

Tantôt on me dit qu’on veut des ateliers longs mais peu nombreux, étalés sur un mois.
Et finalement bof.

Est-ce qu’il faut réinventer les formats ? Est-ce que ça rejoint juste le point 1 ?

Là, je sèche !

En résumé, je ne suis pas la seule à avoir eu du mal à vendre en 2023.

Oui, il y a des raisons conjoncturelles.

Il y a aussi des raisons plus intimes.

Dans mon cas, après plus de 5 ans d’activité, je crois bien que c’est une remise en question plus globale qui pointe son nez.

Et le fait d’avoir été « dans l’obligation » de tout arrêter quelques semaines fait que je ne peux plus l’ignorer !

Coloriage mystère et discipline

Pendant cette période de deuil, je me développe une nouvelle passion pour le coloriage mystère (tu sais, ça ressemble à la peinture par numéro de notre enfance).

En fait, passée la période où j’ai tenté de m’anesthésier en regardant des vidéos, j’ai cherché activement à faire baisser mon niveau de stress.

Et pour ça, habituellement, j’ai tout un arsenal : coloriage classique, yoga, méditation, marche, techniques de régulation du système nerveux, lecture etc..

Mais tu as peut-être remarqué que c’est pile au moment où on en a besoin qu’on a tendance à lâcher ces outils qui fonctionnent.

En tout cas, c’est toujours ce que je fais : à chaque rechute de santé, à chaque période de stress, je dois me forcer pour retrouver ces outils qui me sont si naturels autrement.

Et ce qui fonctionne pour moi quand j’ai tout laissé tomber : introduire un brin de nouveauté !

Cette fois, le coloriage mystère est tombé à pic (merci l’ingurgitation de vidéos tout azimut !).

Je viens justement d’y passer 1h15 (et je ne suis pas exactement un modèle de fille à la concentration prolongée !).

Ces coloriages mystère m’ont ramené vers mes pratiques habituelles.

Et le stress redescend (un peu).

Ca me donne envie de te parler de discipline.

La discipline est vraiment un chemin pour retrouver une balance émotionnelle.

Pour que ça fonctionne, il faut que cette discipline évite la rigidité et qu’elle se base sur des pratiques qui relaxent vraiment ton système nerveux et te procurent de la joie.

Ce qui sera différent pour chacune d’entre nous.

La discipline est tout aussi essentielle pour progresser et persévérer sur la route de l’entrepreneuriat…

Bien sûr, on oublie les clichés du miracle morning et du réveil à 5h du mat’ si ce n’est pas ton délire !

D’ailleurs, plus j’avance, plus je réalise que prendre en compte l’état de notre système nerveux est fondamental.

By the way, la pratique qui me calme instantanément : shaker (remuer comme dans un shaker) tout mon corps, de la tête au pied.

Oui, ça peut se faire discrètement (aux toilettes).

Et c’est capable de me faire basculer d’un stress diffus qui m’empêche de bosser à un pic de créativité.

Il faut essayer et te faire confiance pour trouver ce qui te convient.

Et surtout, ne pas oublier de maintenir une certaine discipline, sans rigidité.

Et la discipline m’amène à poser la question de la persévérance en business…

Non, personne n’aime se faire dire qu’il faut bosser !

Depuis 5 ans, je reste perplexe sur le succès de business en ligne basés sur de fausses promesses.

Elles sont si alléchantes : « Faites 5K en 3 mois ! », « Doublez votre salaire en un mois ! », etc.

En réalité, ces promesses sont totalement malhonnêtes.

Même s’il y a quelques success stories fulgurantes, il n’y a jamais de raccourci magique : quand on détaille ces grands succès, il y a toujours un ingrédient qui fait défaut au plus grand nombre (une super compétence, une équipe derrière, un méga budget, l’arrivée il y a plusieurs années sur un marché où il n’y avait personne…)

Et, je pense que les clientes qui tentent l’aventure savent bien au fond qu’elles tentent de bypasser la réalité !

Je ne leur jette pas la pierre : l’espoir, c’est un moteur tellement facile à manipuler !

Et de temps en temps, il y a des micro-scandales pour se rappeler qu’on mérite mieux que ces vendeurs de rêve : telle coach qui vend des formations obsolètes depuis 10 ans, telle autre qui copie intégralement le travail de quelqu’un d’autre.

Entre temps, on oublie tout.

Moi, je suis de celles qui te disent la vérité : oui, tu vas devoir bosser.

Une activité durable, ça demande du travail, de la régularité et une bonne dose d’audace.

Et c’est carrément moins sexy que les fausses promesses !

L’approche authentique plaît dans l’idée…

Mais l’espoir généré par les fausses promesses, lui, vend.

Parfois je me dis que, tant que l’espoir de gagner gros sans effort est plus fort que le bon sens, jamais les accompagnantes intègres n’arriveront à sortir leur épingle du jeu.

De fait, depuis que j’ai débuté, je vois beaucoup d’entrepreneures de valeur, expertes, et qui refusent de mentir, qui ont arrêté.

Faute de clients ou dégoûtée de lutter face à la malhonnêteté au quotidien.

Et là je me demande : puisqu’il n’est pas question de me mettre à faire de fausses promesses, quand est-ce que je fais comme elle, et que j’arrête ?

Quand la persévérance devient de l’acharnement

On demande souvent aux entrepreneurs débutant : et alors si tu rates, il se passe quoi ?

A mon sens, la vraie question, ce serait plutôt : quand est-ce qu’on passe “ je teste / j’améliore”… à l’entêtement aveugle, voire à l’acharnement.

Quelle est difficile, cette question !

Moi, tant que j’avais la tête dans le guidon, j’ai (soigneusement) évité de me la poser.

J’ai “réussi” des choses : à vendre mes offres, à me sentir en équilibre, à aider des femmes à transformer leur vie, j’ai tellement progressé dans plusieurs compétences.

J’ai “raté” d’autres choses : des ventes de coaching de groupe qui n’ont pas décollé, à me sentir en stabilité, des revenus qui ne me conviennent pas toujours.

(je mêle délibérément des ressentis et des faits dans ces échecs/réussites, parce que c’est ça, le quotidien de l’entrepreneure)

Alors, 100% d’accord, c’est le propre de l’entrepreneuriat de ne pas être linéaire.

Ca vient avec une tonne de sentiments contradictoires, de coups de cœur, de moments down.

C’est intense, vraiment intense, comme expérience.

Et je t’avoue que je suis plutôt du genre à courir après l’intensité, voire après le frisson de la nouveauté.

Mais maintenant que j’appuie sur pause, je me demande : de l’intensité, oui, mais pour quoi faire ?!

Quand je regarde ces cinq dernières années, je me dis quand même que je n’incarne pas MA vision de la réussite (chacun a la sienne).

Je m’imaginais ailleurs après tout ce temps.

Alors, quand est-ce qu’on décide de dire stop ?

À quel moment on se dit qu’il faut lâcher prise et arrêter ?

Tu l’as peut-être compris, j’ai toujours eu du mal à baisser les bras !

Ma ténacité a eu des effets positifs… mais je me suis aussi pris des murs 🙂

Alors si je décide de continuer avec mon activité, est-ce que je suis simplement persévérante ou est-ce que je bascule dans l’acharnement aveugle ?

Réponse totalement floue à ce jour !

Au fond la ligne est super ténue entre la persévérance et l’acharnement.

Reconnaître le moment où c’est mieux de prendre un nouveau départ, ce n’est pas le plus facile.

Et j’ai comme l’impression qu’à 45 ans, ma réponse est aussi teintée par mon âge… ou plutôt par la signification de mon âge…

Et le plaisir, alors ?!

Depuis que je publie cet article in progress, plusieurs d’entre vous m’ont demandé : est-ce que j’aime toujours mon activité ?

Est-ce que je n’aurais pas besoin de pivoter ou de changer d’activité pour retrouver le plaisir ?

Excellente question !

Pas d’ambiguïté ici : le plaisir d’accompagner des femmes à mettre en place leur marketing et leur communication est toujours intact.

Ce moment où tout devient simple pour toi, où tu trouves ton feu sacré pour agir régulièrement, c’est magique pour moi !

J’aime aussi le côté polyvalent de l’entrepreneuriat… mon côté couteau suisse (qui s’ennuie vite) est vraiment comblé.

Mais oui, en ce moment, je réfléchis aux missions de Digital’Osez.

Bien que je me sente très alignée avec mes offres… je pense que cette réflexion est nécessaire.

Par exemple, ça fait quelques mois que je ressens un manque (que j’avais vite fait de mettre sous le tapis) : le manque du travail en équipe / de collaboration.

La passion pour le marketing digital, elle est toujours là !

Depuis que j’ai fait ma reconversion, cet univers en mouvement, avec toutes ses intersections continue de me passionner.

 

Fin d’article et pause d’été

Ca fait maintenant un peu plus de 2 mois que ma mère est décédée.

Ce grand chamboulement commence à s’intégrer dans mon quotidien… même si la tristesse est toujours bien là.

J’ai d’abord éprouvé la nécessité de bouger beaucoup physiquement.

Puis j’ai retrouvé le chemin de l’écriture (avec cet article, notamment…).

Et ensuite j’ai suivi une formation sur le système nerveux.

Je crois que bouger / écrire / apprendre, ce sont mes 3 piliers de joie !

Portés par cette force qui me sauve toujours dans les situations difficiles : la curiosité.

Cette ouverture vers l’autre.
Cette envie de comprendre et d’explorer.
Ce goût pour ce que je ne connais pas.

C’est mon élan de vie.

Et il avait clairement disparu… en écho au grand vide que j’ai ressenti.

Et puis la curiosité m’a peu à peu tirée du brouillard constant.

J’ai consommé : livres, podcast, coloriages, sur des sujets divers et variés comme si j’étais en apnée depuis des semaines.

Aujourd’hui, je réfléchis mieux.

Mes émotions débordent par moment… mais elles n’excluent plus la joie.

Petit à petit, je retrouve le chemin des réflexions pros… largement entamées ici !

En attendant, je profite de ce mois de juillet pour continuer cette vraie pause inédite.

Peut-être que la fin de l’été me trouvera en train de repenser mon activité, ou même à envisager un retour au salariat, ou un mix de tout ça !

Les portes sont ouvertes. Alors qui sait ?!

Rendez-vous fin août !

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