As-tu expérimenté ce cycle de l’entrepreneure ?

-> Une période à bloc d’euphorie, où tu planes littéralement.

Suivie d’une période où les doutes te rattrapent, où tu as l’impression que tu n’es pas légitime.

Une bonne journée et tu rebascules dans la joie.

Une mauvaise journée, une remarque blessante, un échec, tu doutes de toi à puissance 1000.

Je ne suis pas une personne hypersensible à la base… mais mes émotions ont joué du yoyo dès le départ de mon aventure avec Digital’Osez.

Pleurs. Danse de la joie. Frustration. Bien-être intense. Cœur serré. Bras grands ouverts…

A la longue, si tu laisses ce cycle d’émotions t’emporter, tu risques de t’épuiser aussi vite qu’une bougie qui brûle en continu !

Et ressentir ce doute de soi de façon cyclique et régulière a tendance, à long terme, à entraîner une perte de confiance en soi, voire à grignoter l’estime de soi.

Si tu as l’impression d’être prise dans le tambour de ta machine à émotion, si tu es dans une phase où tu doutes de ta réussite, voici 6 astuces pour surfer sur la vague, lâcher prise et revenir dans la partie plus apaisée de cette roue émotionnelle !

Non être positif, ce n’est pas être béat, bêbête ou je ne sais quoi 😊

S’entourer de positif, c’est prendre soin de toi, en évitant de te surexposer à des pensées négatives.

Si tu débutes ton aventure entrepreneuriale, t’entourer de positif, ça peut tout simplement être : éviter de ne lire QUE des récits d’échecs ou des listes de ce qui peut échouer quand on monte son entreprise !

A la place, écoute des podcasts inspirants, lis des parcours étranges et forts, mets le focus sur ce que tu as déjà réussi, sur ce que tu fais bien et sur ce qui fait ta force !

Tu verras : entreprendre, c’est recevoir beaucoup d’avis non sollicités sur ton choix, ton parcours ou tes idées !

De la part de proches, animés de bonnes intentions (qui ont le plus souvent peur pour toi) ou de la part d’inconnus qui aiment avoir un point de vue.

Que les intentions soient bonnes ou moins bonnes, entendre des critiques, ou avoir besoin de te justifier toute la journée, ce sont des choses qui sabotent ta confiance en toi et qui te font douter plus que nécessaire.

S’entourer d’un cocon de positif, c’est être claire sur ce que tu attends des personnes qui t’entourent.

Oui, tu peux très bien dire à ta mère qu’elle te blesse à chaque fois qu’elle remet en question ton choix de vie, et que tu comprends ses inquiétudes et que tu aimerais qu’elle s’abstienne de t’en faire part… le tout sans déclencher de guerre nucléaire !

Eventuellement, dans le processus, tu pourras être amenée à faire le tri entre les personnes bienveillantes et les autres… parce que pour faire grandir ton entreprise, tu auras besoin de t’éloigner de ce qui te tire vers le bas.

Je suis certaine que tu n’es pas devenue entrepreneure par hasard !

Pourquoi as-tu voulu te lancer ?

Pourquoi t’es-tu lancée, particulièrement en faisant ce que tu fais ?

Tu as probablement d’une part des raisons d’ordre personnel :  vouloir plus de liberté, vouloir te prouver des choses, vouloir passer plus de temps en famille, de voyager…

Et, d’autre part des raisons plus intimes, liées à tes convictions : pour ma part, mon entreprise est ma façon de contribuer à ce que chaque femme se libère de ses conditionnements et aie le choix de sa place professionnelle.

Tu pourrais vouloir contribuer à autant de choses différentes que : ce que chacun soit éduqué dans ton domaine, à ce que l’impact écologique de chacun soit bénéfique pour la planète…

La combinaison de tes motivations personnelles et des motivations liées à ta vision du monde, te rend unique.

Et quand tu as besoin d’une part de confiance en toi supplémentaire, c’est là que tu peux puiser la force de persévérer !

Intrinsèquement revenir à tes grands « pourquoi », c’est une façon de développer une entreprise qui est complètement alignée à toi et le reste.

De créer une entreprise qui part de ce qui est juste pour toi.

Rester toujours en cohérence avec tes « pourquoi » est une grande force pour repousser au loin les doutes qui ne manquent pas de t’envahir à chaque pallier que tu vas franchir avec ton entreprise !

Tu as défini qui tes services aident le mieux.

Tu as discuté avec ces clients de cœur pour savoir ce dont ils ont exactement besoin.

Tu as donc développé un service sur-mesure pour ton client de cœur.

Ton expertise l’aide à transformer sa vie.

Il en a besoin.

Si tu es envahie de doutes, en particulier au sujet de tes prix ou de ta légitimité à vendre tel ou tel service, rappelle-toi que : à chaque fois qu’un client de cœur achète ton service, tu l’aides vraiment !

D’ailleurs ce client de cœur a très envie d’acheter ton service (puisqu’il l’aide vraiment…).

Si tu n’as pas encore de clients, travaille bien cette notion de client idéal.

Une fois que tu seras entrée en conversation avec lui, tu verras que tu te remettras un peu moins en question.

Tu auras une vision plus claire de là où tu t’en vas.

Et plus tu pratiqueras ton expertise, plus tu affineras cette notion du client que tu peux aider le mieux, plus tu seras en confiance.

C’est un processus à bâtir étape par étape, en forme de cercle vertueux, très efficace pour bâtir en même temps ta confiance en toi !

Comment savoir quand tu penches trop vers le perfectionnisme ?

En général, c’est le cas quand tu retardes une prise d’action parce que tu as une première, puis une deuxième, puis une dixième chose à préparer avant de faire cette action.

Rappelle-toi que, quand tu débutes, ton premier job c’est de faire le choix d’entreprendre : donc parles-en et mets le paquet !

Ton premier job – et demi– c’est de trouver tes clients de cœur : pour ça, tu n’as pas besoin d’avoir un site web, de belles photos ou un logo.

Tu as besoin d’entrer en conversation avec ton client de cœur, d’affiner ton service selon ses besoins et de pratiquer.

Le perfectionnisme donne du fuel au doute : en retardant le moment de l’action et de la confrontation avec la réalité, il rend de plus en plus difficile cette étape.

Plus tu retardes ton passage à l’action, plus tu t’en crois incapable…

Rappelle-toi quand tu as appris à nager à l’école primaire !

Si comme moi, tu étais une championne pour trouver de multiples excuses, il est fort probable que, comme moi, tu nages super mal… et même que tu aies mis des années avant de remettre les pieds à la piscine.

Oui, c’est le premier pas qui coûte le plus… alors ne laisse pas ton perfectionnisme alimenter tes doutes en retardant ce premier orteil mis dans l’eau !

Et quand tu as déjà fait plein de petits pas dans la bonne direction… tu vas voir que tu seras au cœur de ton projet d’entreprise sans même t’en rendre compte (ou presque !).

Planifier en amont, c’est se poser un peu moins de questions sur le chemin.

Et parfois, ça a du bon de ne pas trop réfléchir !

Quand tu lances ton business, il y mille choses à faire.

Je te recommander de les planifier de façon réaliste et claire… et de suivre ton agenda au quotidien.

Sans tomber dans le millimétrage de tes actions quotidiennes, découpe tes objectifs en différentes étapes, souligne les priorités et répartis-les au long de tes semaines, tout en gardant un espace de liberté.

(sans surcharger ton agenda donc).

L’idée est d’éviter cette petite brèche où se faufile le doute, ce petit moment où tu te demandes « qu’est ce que je fais maintenant au fait ? ».

Depuis le début de cet article, je te parle des doutes qui peuvent envahir l’entrepreneur, de façon générique.

Or ça ne t’a pas échappé que chacun à les siens propres !

Certaines peurs se retrouvent très souvent (la peur de réussir, le sentiment de ne pas être assez, le syndrome de l’imposteur…).

Mais ton pire ennemi, c’est souvent toi… plus particulièrement cette petite voix critique qui te serine de petites phrases répétitives et spécialement conçues pour te casser le moral à toi !

Dès que tu sors d’une situation connue, ton mental essaie de te retenir dans le statu quo, par tous les moyens; notamment en activant cette horrible petite voix critique.

Cette petite voix te raconte des choses bien spécifiques (liées à ton passé familial, à tes idées reçues, à tes expériences, à ta vision du monde), celles qui vont justement appuyer là où ça fait mal.

Repérer tes parasitages à toi, tes pensées récurrentes, tes croyances erronées, c’est questionner.

Prendre conscience de ce qui te parasite particulièrement, c’est déjà un pas pour ne pas te laisser embarquer dans cette dépréciation qui te paralyse !

Entreprendre, c’est très un très chouette voyage…. et c’est tout autant de défis !

Douter fait partie du jeu.

Plus tu en as conscience et plus tu affirmes ton choix, tes positions, ta vision, ton client de cœur, ton organisation, plus tu travailles ton état d’esprit, moins le doute aura de prise destructrice sur ta vie d’entrepreneure.

Tu peux apprendre à surfer ce petit démon et à persévérer, grandir et prendre confiance en toi !

Rappelle-toi : tes clients de cœur ont besoin de toi !

En es-tu bien persuadée maintenant ?