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Sophie, entreprendre avec l’intime comme moteur

Le jour j’ai interviewé Sophie, c’était l’une de ces journées d’hiver où tout est gris.

Mon moral versait plutôt vers le bas que vers le haut.

Et je suis sortie de notre discussion avec le sourire aux lèvres !

Bien qu’on ait discuté de sujets plutôt graves et tabous comme l’alcoolisme au féminin

Sophie communique tellement de soleil, de chaleur et de confiance en l’avenir que c’est réconfortant, au sens presque maternant !

Je te présente le parcours d’entrepreneure singulier de Sophie, extrêmement lié à son parcours personnel.

La lutte contre les addictions comme coeur de vie

Sophie a eu plusieurs vies professionnelles : autour de la créativité et des femmes, dans l’esthétique et le spectacle, ou comme collaboratrice paysagiste.

Aujourd’hui, elle pratique une toute autre discipline.

Sa spécialité : la lutte contre les addictions.

J’ai été émue à de nombreuses reprises en écoutant Sophie parler, avec tellement d’ouverture et de simplicité, d’une chose taboue – et que je connais mal – l’alcoolisme au féminin.

C’est lié à son parcours personnel : celui d’une dépendance à l’alcool qui a duré 25 ans.

Jusqu’à un drame familial, qui lui a fait changer de ‘paire de lunettes’ : la vie lui est alors apparue différemment, comme une opportunité de goûter à chaque instant en toute conscience, comme s’il était unique.

La singularité de Sophie, c’est d’avoir vécu ce parcours d’addiction, de s’en être défait puis de s’être formée.

Sophie a ensuite créé un protocole unique pour libérer les personnes de leurs addictions (dépendance à l’alcool, ou à des substances, ou encore problèmes alimentaires…).

Sa méthode mêle principalement l’hypnose de pleine conscience mais aussi le toucher des corps, la PNL, la psychologie positive et son intuition.

Sophie ne travaille pas du tout sur le passé.

Son accompagnement est davantage émotionnel que mental, afin de changer en douceur le mode de pensée de son client.

Elle connecte la personne avec son corps pour libérer les blocages et que le corps puisse prendre le relais et se connecter avec la joie.

Tout le travail de Sophie consiste à autonomiser la personne dépendante, à lui donner les outils pour penser un présent et un futur plus joyeux, plus conscients.

La simplicité de ce qu’elle dit va d’ailleurs au-delà de la sphère des addictions, et je le reçois comme un conseil universel : ‘On n’a pas besoin d’un élément extérieur pour remplir le vide.  Ce vide se remplit quand on apprend à s’aimer.’

‘Ce n’est pas un travail, c’est une évidence’ : c’est ce que Sophie m’a dit au cours de l’entretien.

Et je ressens cette énergie toute particulière de l’entrepreneure qui a un message intime à transmettre et à partager.

Sophie a une soif infinie de faire passer un message, qui est authentique… et cela se ressent !

La joie comme guide dans l’aventure entrepreneuriale

J’étais très curieuse de connaître les débuts d’entrepreneure de Sophie.

Elle m’explique qu’elle n’a pas tout investi dans le ‘faire’.

Elle a davantage privilégié ‘l’être’.

Ainsi, elle a plutôt écouté son intuition et suivi sa joie.

Pour Sophie, la joie est une énergie importante.

Elle m’explique qu’être uniquement dans le faire, c’est quitter l’énergie de la joie.

Son intuition l’a poussée à mettre un peu de côté les techniques de vente, marketing et communication au profit d’actions cœur à cœur, qui la font se sentir dans une rencontre, dans une respiration commune.

Elle a privilégié le réseau, les rencontres.

Elle a aussi fait confiance aux synchronicités.

Ainsi, quand Sophie a choisi de se sécuriser en achetant son cabinet, elle l’a aussi rendu disponible à la location, ce qui a fait surgir des rencontres inattendues, avec des personnes tout à fait en lien avec ses propres pratiques.

De fait, elle n’a jamais rencontré de grande difficulté pour se faire connaître.

Sophie me rappelle que l’on attire à soi ce qu’on est, d’où la grande importance de travailler sur soi et son alignement.

Elle insiste sur l’importance d’avoir travaillé d’abord sur elle-même puis de suivre sa joie.

Elle me dit que lâcher prise sur la peur du manque financier (et les autres peurs !) est une clé….

Qu’il faut laisser venir les choses à soi.

Qu’il faut privilégier les actions qui nous nourrissent, tout en offrant de la valeur aux autres.

Toujours suivre le message de son corps

Sophie aborde également un point que je trouve très important : le fait de ne pas s’épuiser quand on entreprend.

Elle me dit qu’on ne peut donner aux autres que ce que l’on porte en soi.

Quand on n’est pas très hyper heureux, on ne peut pas offrir beaucoup à un client.

Ainsi elle prête attention à son énergie, pour la garder intacte pour ses clients et ses proches.

Et pour cela, c’est toujours la joie qu’elle suit… plutôt qu’être dans l’attente de résultats, ou l’analyse de bilan, ou même la peur du manque.

Quand je demande quel conseil Sophie donnerait à un jeune entrepreneur, elle me répond : ‘Qu’elle suive la joie. Qu’elle utilise son cœur.’

Pour Sophie, il est essentiel d’arrêter de se poser des questions avec sa tête et de commencer à écouter ce qui se passe à l’intérieur.

Elle conseille de suivre son corps, par exemple au moment de prendre une décision : quand le corps se fait léger, pétillant, vibrant, c’est là où se trouve notre meilleur guide !

Et quand le corps se fait lourd, il est préférable d’éviter de ‘faire’ cette action envisagée.

Sophie a beaucoup de projets pour le futur, pour libérer encore davantage de personnes de leurs addictions. Par exemple, elle prévoit de former des professionnels à sa méthode.

Son deuxième conseil, c’est d’ailleurs de ne pas se cantonner à un rôle !

Retrouve Sophie Dohal sur son site et écoute-la sur sa chaîne Youtube !

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